Alone with destiny

Une chasse viola ce dont avait besoin la jeune fille du couple Deimos et Amélia. Elle était prête, un pantalon assez moulant, un t-shirt normal et un manteau en cuir par-dessus le tout. Elle n’avait besoin que de ses jambes et de sa puissance. Elle ne savait pas si la ville était la même que celle dans laquelle elle avait grandit. Les choses avaient l’air si différentes. Elle décida donc d’aller à la fête foraine, le lieu qui de tout temps était toujours hanté par quelque chose ! Lorsqu’elle arriva sans arme apparentes l’endroit était vide, enfin à première vu… Elle avança alors jusqu’à arriver proche de la grande roue, là elle aperçut une petite fille en train d’essayer d’ouvrir la porte d’une nacelle, elle s’approcha alors prudemment et dit d’un ton détaché :

«C’est inutile, la fête foraine est fermée!»

Mais à peine avait-elle eu fini sa phrase que l’enfant lui sauta dessus. Un « enfant malade », des créatures ignobles dont lui avait parlé son père, il fallait vite les tuer et après ils fondaient dans le sol. Sortant alors ses ongles elle les planta de part et d’autre du cou de l’enfant puis elle fit un geste vers l’avant et un geste vers l’arrière. La tête de l’enfant roula sur le coté et Helena repoussa le corps au même endroit. Ceux-ci disparurent en fondant dans le sol quand un coup de fusil assez proche fit sursauter la belle brunette. Elle n’était donc pas seule à chasser en cette nuit et en ces lieux ! Elle s’approcha alors de l’endroit d’où venait le coup et tomba sur la seule personne qui pouvait-être là : Deimos, son père. Elle était si contente de le voir et pourtant elle ne pouvait pas intervenir comme ça alors qu’il était au milieu d’une chasse d’enfant, il risquerait de lui tirer dessus et cela elle ne le voulait pas et il ne le fallait surtout pas car lorsqu’il apprendrait l’identité de sa victime il risquerait de ne jamais se le pardonner… La belle attendit donc tapis dans l’ombre faisant attention qu’aucun enfant ne la voix pour qu’elle ne soit pas obligé de faire du bruit en le tuant. Elle regarda donc son père tuer encore et encore, c’était un véritable bonheur, elle aurait pu rester là des heures et des heures. Au bout d’un moment Deimos s’arrêta, il n’y avait plus de danger. Il s’assit par terre pour reprendre son souffle, il n’aurait pas du devenir seul, l’agence n’était-elle donc pas aussi populaire que dans le futur ? Personne n’avait pu se libérer pour aider le maître des combats ? Et où était la mère de la jeune fillette ? Certaine contrainte de rester à la maison à cause de son état de femme enceinte de 4mois environ. Prenant son courage à deux mains elle commença à s’avancer, malheureusement elle marcha sur une branche ce qui avertit son père de sa présence mais aussi autre chose qui lui saute dessus en hurlant. Tombant alors au sol en se débâtant elle vit un jeune garçon, un enfant malade, encore un, pourtant son père était calme, ce n’était pas possible il aurait dû le sentir. Sortant ses ongles elle les planta dans le ventre du monstre et l’envoya quelques mètres plus loin en essayant de contenir sa surprise et sa colère pour ne pas se transformer. Elle cria alors :

«Deimos tu le !»

Elle savait qu’elle n’avait pas tué la bête et qu’il ne fallait pas qu’elle recommence à l’attaquer sous peine de dévoiler de suite ses origines à son paternel. Le fait qu’elle connaisse son nom et qu’elle vienne de le lui dire n’était pas non plus une bonne idée mais maintenant c’était fait alors elle cherchera une fois le compte de l’enfant réglé un moyen correct de lui expliquer la connaissance de son identité…

Son père avait donc comprit qu’elle était une hybride, elle ne savait pas comment mais il l’avait appelé ainsi et avait même préciser qu’ils feraient les présentations plus tard. Non les présentations devaient être faite au plus vite car vu ce qui était en approche la jeune fillette n’allait pas contenir longtemps son atout majeur : sa semi transformation ! Il venait de lui demander si elle savait se servir d’une arme mais pour qui la prenait-il ? Elle était la fille de Deimos, une arme elle savait s’en servir comme un peintre se sert de son pinceau ! Mais encore une fois il ne fallait pas trop pousser les choses sinon il allait vraiment s’énerver et lui demander de rendre des comptes. Soupirant elle préféra donc répondre :

«Je n’en ai pas besoin puisque tu es là.»

Le couvrir de compliment n’empêcherait pas son père de s’énerver et peut-être même de l’attaquer s’il en avait envie, il fallait frapper plus fort, plus loin, plus vite et plus stratégiquement ! Alors que les cris avaient repris encore plus fort présageant encore plus d’enfants, tout s’arrêta d’un seul coup. Ce n’était pas bon, il n’y avait pas de vent, pas de musique, pas de rire, pas de pleur, rien, le silence le plus complet jusqu’à ce que le démon félin exprime à haute voix sa surprise. Il lui affirma qu’elle était seule d’être venue ici seule, il prenait soin d’elle alors qu’il ne la connaissait pas, c’était trop mignon et cela fit sourire Helena qui rétorqua alors :

«Je cherchais quelqu’un, et puis je sais me défendre, mon père m’a apprit !»

C’était vrai que c’était son père qu’il lui avait apprit et ce qu’elle venait de dire était une énorme perche tendue vers lui pour qu’il la saisisse ! Mais malheureusement il n’en eut pas le temps car déjà les cris étaient en train de reprendre, plus intenses et surtout plus concentré. Un immense voile noir arriva alors et Deimos ordonna à sa fille de rester près de lui pendant qu’il sortait deux gros flingue avec lesquels il commença à tirer sur la chose. Plus il tirait et plus les enfants qui suivaient ce voile tombaient au sol fondant comme tous ceux déjà tués jusqu’à maintenant. C’était donc leur maître, leur source d’énergie… Il fallait faire quelque chose et vite ! Helena n’allait certainement pas rester là à rien faire c’était hors de question ! Elle ne maîtrisait pas assez son pouvoir d’ubiquité pour se faire tous les enfants avec un double, mais déjà seule elle allait pouvoir affaiblir cette chose pour laisser son père finir le travail. Les yeux de la petite fille devinrent noirs et son sourire devint machiavélique, elle lança d’une voix qui frisait presque avec le grognement :

«Venez me voir mes mignons, maman va vous mettre la tête au carré !»

Les mains de la fillette commencèrent à grandir, ses ongles d’aciers s’allongèrent, elle grandit aussi en taille pour atteindre presque les deux mètres, ses cheveux se raccourcirent un peu, son iris devint en forme d’amande et enfin son nez s’affina encore plus qu’il ne l’était déjà. Quand on la regardait on voyait très bien que c’était une humaine, une enfant non on ne le voyait pas, mais ce qu’on pouvait surtout voir c’est qu’elle était féline ! Bondissant à toute vitesse vers l’avant elle fit sortir encore plus ses ongles avait d’arriver au premier gosse, c’est alors qu’elle lui trancha la gorge à peine elle était arrivé à lui ! Elle passa ensuite aux suivant un à gauche et l’autre à droite, sautant tel un chat sur les épaules de celui de gauche elle lui planta les griffes à l’intérieur de la cage thoracique de part et d’autre de sa tête, elle tira d’un cou sec et lui arracha celle-ci ! Passant ensuite à celui de droite elle glissa rapidement sur le sol les griffes tendues sur le côté et trancha les deux chevilles à l’enfant qui tomba à terre en hurlant de plus belle, cette action fit noircir encore plus le voile et pourtant les coups de feu de Deimos continuaient et il devait forcément perdre en énergie vu que les enfants étaient de moins en moins. Faisant confiance en son père elle continua à passer d’enfant en enfant car pour le moment rien ne pouvait l’arrêter, elle était en pleine forme cela lui rappelait le futur…

Le père de la belle petite Helena était surprit de la voir dans un tel état, elle n’avait pas peur qu’il comprenne qui elle était, elle voulait justement qu’il le comprenne, qu’il vienne vers elle en lui disant qu’il savait d’où elle venait et surtout pourquoi elle venait, mais malheureusement ce n’était qu’un rêve… Et oui, peut-être pourra t’il comprendre qui elle est mais jamais ce qu’elle est venue faire avec sa sœur dans le présent, mais ce n’était pas grave, elle pourra mieux l’aider ainsi. En revanche un problème ce posait à elle, devait-elle dire que sa sœur elle aussi était venue dans le présent ? Devait-elle mentir à la chair de sa chair, son père qu’elle aimait tant ? Chaque chose en son temps et pour le moment il allait lui falloir être encore plus rapide car de plus en plus de gamins était en train de l’approcher !!

«Dégage toi !»

Un coup de griffe plus tard et l’enfant fondu dans le sol du parc, entre un emplacement de stand et une pancarte de train fantôme effacé presque totalement par le temps. Son père de son côté était en train de demander aux créatures combien elles étaient, mais bien sûr aucune réponse, alors il leur avoua qu’il allait tous les tuer, peu importait leur nombre. Elle le retrouvait enfin, il lui avait tant manqué, son cher papa, elle avait tellement envie de le prendre dans ses bras ou de faire un entraînement seulement elle et lui, mais pour le moment c’était vraiment ces enfants la priorité et surtout cette masse noire qui approchait d’eux de plus en plus vite… Soudain son père réussit à planter un homme, ou plutôt un monstre qui essayait tant bien que mal de le frapper même avec l’épée dans le ventre et c’est alors que Deimos lui demanda s’il était le chef et lui proposa de le laisser en vie s’il faisait partir les enfants, mais bien sûr tout ne pouvait pas se passer aussi simplement et le soit disant chef refusa ce qui lui valut une mort plutôt rapide.

«Dommage…»

Souriant la petite fille tua un dernier enfant pendant que tous les autres étaient en train de reculer comme s’ils craignaient de subir le même sort que leur pauvre chef maintenant disparut dans le sol. Soufflant, la belle reprit alors sa apparence normale et rentra ses ongles dans ses mains ne laissant apparent que le bout brillant du métal de ses petit ongles. S’approchant de son père elle lui fit un énorme sourire et lui dit :

«Contente de voir que tu n’a pas perdu la main. Je m’appelle Helena.»

Elle ne savait pas encore si son père et sa mère avaient discuté des futurs prénoms des jumelles, mais si ce n’était pas le cas ses origines raciales allaient certainement l’aider à trouver qui était cette gamine en face de lui qui venait de décimer autant ou même plus de monstre que lui et cela en un temps record…

Pauvre Deimos, il ne comprenait pas ce qui était en train de lui arriver… La seule chose qui commençait à germer dans son esprit c’était le fait que peut-être la jeune femme devant lui était sa fille Helena… Il commençait à avoir de gros doute tellement qu’il lui demanda carrément qui elle était, mais à cette question la demoiselle pouvait répondre beaucoup de chose. L’apprentissage de l’art du combat avait été dur certaine fois et aujourd’hui la brunette avait l’occasion de montrer à son cher père que parfois il faut réfléchir au lieu de chercher à ce que quelqu’un vous donne la solution. Souriante, elle fit une sorte de petite révérence, puis portant l’un de ses ongles d’acier à son nez en le faisant s’allonger elle dit d’un air pensif :

«Je suis une sorcière, démone d’origine Kat-Jit. Je ne pense pas devoir t’expliquer ce que sont ces sortes de démons…»

Mais cela ne suffisait pas, normal, elle aurait presque pu prédire ce qu’il allait dire et pourtant elle n’en avait pas le pouvoir contrairement à sa petite sœur pouvant lire dans les pensées par l’écrit… Le futur papa lui demanda alors qui était ses parents insistant toujours sur le prénom si mélodieux de la belle. Il avoua que c’était la première fois qu’il avait l’occasion de revoir un démon félin, même si elle n’était pas de sang pur, et insista de nouveau sur la coïncidence du prénom. Allé Deimos, nous avons fois en toi, tu vas bien finir par trouver, par oser poser la question qui te brûle tant les lèvres. Mais non il s’assit sur un banc le regard fixé dans les yeux de la fillette. Il avait l’air de chercher au fond de lui les différents possibilités, puis il eut comme un déclic, qu’avait-il vu ?

«Euh ça ne va pas ?»

Elle savait qu’il allait très bien, mais elle pensait réellement qu’il aurait trouvé plus vite, avait-il un problème ? Etai-il blessé ? Elle commençait à s’inquiéter mais alors quelle s’avançait vers lui, son père lui posa une nouvelle question, il voulait savoir comme la brunette pouvait connaître ses techniques de combat. Il avoua que celle qu’il avait utiliser n’était connu que de lui. Il enchaîna tout de même sur le fait que celle de la jeune femme était presque les mêmes… Il précisa qu’il avait presque l’impression de se revoir. Soupirant avant de ricaner comme une enfant de son âge elle dit d’un ton enjôleur :

«Un jour à l’entraînement je te ressortirais cette phrase ! Cela change des commentaires de d’habitude. Et arrête de me poser tant de question, tu sais très bien qui je suis papa !»

Elle avait un regard de défi, un magnifique sourire et surtout l’envie irrésistible de courir dans les bras rassurants de son père. Elle ne voulait plus repartir, elle voulait rester ici, certes le monde n’était pas très glorieux mais il était tout de même beaucoup mieux que le monde du futur…

Ce qu’elle venait de révéler à son père était peut-être la dernière chose qu’il s’attendait à entendre de la part de cette jeune fille. Il avait ce regard, celui qui disait qu’il était perdu, avait-il bien compris qui elle était ? Helena le regardait en espérant qu’il réagisse, bien ou mal ce n’était pas grave, mais qui laisse quelque chose. C’est d’ailleurs ce qu’il fit, il remarqua a haute voix que sa fille ressemblait beaucoup à sa femme, il avait l’air tellement ému cela ne ressemblait pas du tout, mais cela changé et cela fit sourire la jeune fille. Il marqua alors une pause, puis, il demanda sa fille pourquoi elle était là. Avant même qu’elle ne puisse répondre il s’exclama que tout cela n’était pas normal, sa fille ne pourrait pas être là elle n’était pas encore née dans le présent. Elle était bien au chaud dans le ventre de sa mère avec sa jumelle. Il enchaina alors les questions demandant si sa mère était au courant qu’elle était dans le présent, puis il pensa à sa sœur Elisabeth, il demanda ou elle été en précisant que lui et sa femme était au courant qu’ils allaient avoir deux enfants. Encore une fois elle n’eut pas le temps de répondre, Deimos repris son souffle et demanda à sa fille gentiment de tous lui raconter.

« Papa, Lizzie et moi sommes venus ensemble mais une fois arrivés nous nous sommes séparés. Nous ne pouvons pas toujours être ensemble nous sommes si différentes, mais tu comprendras tous très vite. Maman ne sais pas que je suis là et elle ne le sait sûrement pas non plus pour Elizabeth. Pourquoi ? Tout simplement parce que ma sœur a décidé de tout faire sans rien vous dire, mais moi je ne peux pas, je ne pouvais pas être ici vous sachant envie et ne pas venir voir. Tu m’as tellement manqué…»

Elle s’approcha lors de son père, elle lui faisait confiance, elle savait qu’il avait compris. Elle se fondit alors dans ses bras et commença ronronner. Il était plein de sueur, normal il venait de tuer beaucoup de monstres, mais il était son papa, il était en vie, et surtout il était avec elle. Elle se retint de ne pas pleurer, s’assis à côté de lui il et continua :

«Je ne peux rien te dire sur le futur , tu le sais , tu connais les règles . J’aimerais tellement pouvoir tant dire des choses, mais je dois me limiter. Promis je ferai en sorte de te dire tout ce que je peux, mais s’il te plait ne m’en demandent pas trop. En ce qui concerne maman tu n’as rien le droit de lui dire, je me chargerais d’aller la voir moi-même. Compris ?»

Sur ces mots elle fixa son père dans les yeux, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance mais il fallait qu’il le lui promette. À partir de là ils pourront commencer une véritable discussion…

Dans les bras de son père n’importe qui aurait pu arriver et essayer de les tuer, elle était tellement heureuse que rien n’y personne ne pouvait lui faire peur. Ils étaient invincibles ! Elle ne se rendait pas compte de tout ce qu’elle était en train de dire à son père, elle allait trop loin, bien trop loin… Heureusement son père fit mine de ne pas relever l’erreur de sa fillette. Lorsqu’elle s’assit attendant que son père lui promette de ne rien dire, celui-ci sourit et accepta de ne rien dire. Il lui promit qu’elle ne le saurait qu’en temps voulu. Elle allait lui rappeler qu’il devait promettre mais il rajouta à la fin de sa phrase qu’elle avait sa promesse ce qui fit faire un oui bref de la tête à la jeune fille. Elle lui dit alors :

« Merci. »

Se levant elle commença à s’étirer, ses muscles qui étaient chaud il y avait quelques minutes commençaient à s’endormir. Elle sortit alors légèrement ses ongles et commença à les racler contre le sol comme si elle voulait les aiguiser. Des étincelles partaient de chaque côté d’elle illuminant à chaque cou de griffe son visage. Elle fit craquer les os de son coup puis regarda son père tout en continuant de jouer avec ses ongles, elle dit :

« Tu sais, je vais allé voir maman demain je pense. Le souci, c’est que je ne peux pas prévoir trop tôt, car si je croise Lizzie elle saura se que je prévois de faire… Elle à la capacité d’avoir des prémonitions écrite si elle croise la personne. Un seul regard suffirait pour qu’elle comprenne et là… Elle essaierait de m’empêcher de venir voir maman. Ce qui est sûr, c’est que quand elle va me voir, je vais me faire engueuler pour cette soirée… Mais je ne pouvais plus te cacher notre retour, te voir comme ça, je ne pouvais pas…»

Petit à petit la fille la plus proche de son père commençait à lui révéler des informations sur sa jumelle, puisqu’il avait déjà vu une grande partie de ses pouvoirs à elle… Et puis quoi ? Ce n’était pas si grave, au contraire, il pourra plus tôt apprendre à écrire à la jeune femme en lui donnant un stylo et un carnet comme elle a aujourd’hui… En fin de compte, même si elle se crient dessus tout le temps, elles s’aiment, normal, elle s sont jumelles !

Le père de la belle brunette avait l’air dans tous ses états, il encaissait toutes les paroles de celle-ci tant bien que mal, mais il ne pu retenir un commentaire qui fit sourire Helena. En effet, il lui avoua que rien que le fait qu’elle soit là influait déjà sur le futur et alors le fait qu’elle lui parle était encore pire. Il avoua que si Jaena était encore en vie elle l’aurait forcé à repartir dans le futur ce qui fit exploser de rire la jeune fillette dont les yeux devinrent presque noirs. Elle regarda alors son père dans les yeux profondément comme si elle voulait entrer en lui et lui dit d’une voix qui ne ressemblait en rien à celle d’un peu plus tôt :

« Non elle a, enfin aurait seulement essayé de me forcer. »

Puis tout redevint normal, ses yeux marrons et son visage angélique cachant se monstre si bien enfouit en elle. Elle venait de donner une indication au démon chat, mais cela allait peut-être passer inaperçu, comme le reste, ou alors il l’avait entendu encore, mais n’allait rien dire s’obligeant à vouloir en savoir le moins possible sur le futur. Il lui parla alors de Cassandra disant qu’elle en avait particulièrement après elle et Lizzie… Cela faisait longtemps d’après lui, bien avant leur naissance et encore plus particulièrement maintenant. Il lui ordonna alors sans le vouloir de faire très attention, elle sourit et posa sa main sur l’épaule du démon félin en disant :

« Seule nous faisons attention, ensemble nous ne risquons rien. Tu comprendras un jour. Allé soyons fous, je t’autorise deux questions, n’importe lesquelles en rapport avec Lizzie et Moi, mais attention le « pourquoi êtes vous ici » je n’y répondrais pas. Allé papa, j’aimerais tellement que nous soyons aussi proche que dans le futur…»

Elle lui avait fait des yeux dignes d’un dessin animé très connu avec un chat portant des bottes… Elle voulait tellement passer du temps avec lui et pourtant elle savait que bientôt l’heure allait sonner, il devrait rentrer et elle aussi, où elle ne savait pas encore, mais elle ne pouvait se permettre de rentrer avec lui, elle devait d’abord avouer à sa mère qui elle était puis peut-être elle pourra les affronter en même temps. Elle avait en réalité très peur de tout leur dire, pensant parfois que peut-être sa sœur avait raison sur le fait qu’elles auraient du tout faire dans rien dire à personne…