Bonjour maman... (Helena et Amélia)

Lizzie était très mais alors très en colère. En effet, alors qu’elle erré dans la ville à la recherche de sa petite sœur elle la trouva mais celle-ci la fuis très rapidement, malheureusement pas assez pour la jumelle qui eut le temps de sortir son carnet. A l’intérieur une phrase se nota toute seule « L’agence, il faut que je vois maman ». Elle était folle ! Elle voulait aller trouver leur mère pour lui avouer qui elles étaient, mais il ne le fallait pas ce n’était pas bien, le futur allait en être changé ! Et si jamais cette nouvelle lui faisait avoir une fausse-couche ??? Se téléportant elle arriva avant sa sœur qui avait opté pour la célérité, elle lui dit alors la pointant du doigt :

«Imagine qu’elle fasse une fausse-couche ! Tu est inconsciente Helena!»

Elle était presque plaquée contre la porte d’entrée de l’agence. Elle priait pour que son père soit en mission, c’était ce qu’Amélia lui avait raconté étant petite, elle gardait l’agence et son époux lui allait détruire des monstres… Dans l’esprit de la brunette Deimos lui-même était un monstre à part entière, mais il restait son géniteur et sans lui elle n’aurait jamais pu avoir de sœurs ni une mère aussi aimante que la sienne. Elle lui devait au moins ça… Mais revenons au présent, Prête à utiliser sa télépathie dominatrice contre sa sœur, la fillette la regardait droit dans les yeux attendant que celle-ci lui rétorque quelque chose.

Lena avait déjà traversé la ville plusieurs fois, elle fuyait quelqu’un : Elisabeth. Pourquoi fuyait-elle sa sœur ? Tout simplement car elle avait une idée en tête et elle savait très bien qu’en un seul regard sa sœur jumelle allait de suite comprendre qu’elle était cette idée. Elle était déjà allé voir leur père qui connaissait donc maintenant son identité, il ne lui restait donc qu’à voir sa douce et tendre mère. Alors qu’elle pensait être enfin tranquille pour aller jusqu’à l’agence où n’était présente que sa mère, son père étant en mission aujourd’hui et ayant pour interdiction de révéler à la brune qu’il avait vu l’une de leur fille, la jeune Helena décida de souffler un peu avant d’y aller. Erreur, car au coin de le rue elle eut l’impression de voir son reflet dans un miroir, sa sœur Lizzie ! Elle partit à toute allure vers l’agence, n’utilisant pas la téléportation mais la célérité et priant pour arriver avant elle… Malheureusement lorsqu’elle arriva, Lizzie était déjà devant la porte… Elle serra les dents pendant que sa sœur lui expliquait qu’il y avait des risques, elle la traita même d’inconsciente. Fronçant les sourcils et prenant la même position qu’Izzie, le doigt levé elle dit un ton plus haut :

«Et toi tu n’es qu’une trouillarde ! On est là pour changer le futur, alors pourquoi craindre de le changer ? C’est un peu paradoxal non ?»

Elle s’avança dans l’intention de pousser sa sœur de l’entrée, au moins une fois Amélia au courant les deux sœur n’auront plus aucun sujet de dispute puisqu’en se qui concernait leur secret elles n’avaient ni l’une ni l’autre l’intention de le révéler à leur parent. Mais alors qu’elle tendait la main vers la brunette la porte de l’agence s’ouvrit faisant ainsi tomber Lizzie à l’intérieur au pied de leur mère. Lena croisa les bras et levant un sourcil elle dit à sa sœur :

«Alors on fait quoi maintenant ?»

Elle savait ce qui allait se passer, mais au lieu d’enlever un poids à sa sœur en expliquant brièvement la situation elle laissa le temps à leur mère de poser plein de questions pour que la jumelle de celle-ci se retrouve obligée de rompre son pacte avec elle même disant qu’elle n’avouerait pas son identité.

Alors là elle allait vraiment loin, certes sur le fond elle n’avait pas tord et ça Elisabeth le savait bien, mais de là à être très ouverte et à crier sur tous les toits « oui bonjour, on vient du futur… »… Il y avait de la marge quand même !!! Fronçant les sourcils elle haussa elle aussi d’un ton avant de dire :

«TU NE PENSE QU’A TOI ! TU NE TE DEMANDE MÊME PAS SI CELA NE ME FERAIS PAS DU MAL DE VOIR DEIMOS ! TU ES…»

L’histoire commença à se corser lorsqu’elle sentit son corps partir en arrière, plus elle tombait plus ses yeux s’ouvraient en grand de peur. Elle atterri brusquement sur les pieds de sa mère qui venait d’ouvrir la porte de l’agence. Elle était habillée de noir une serviette de bain autour du cou. A cet instant la jeune fille aurait voulu crier sur sa mère d’être aussi inconsciente mais elle fut confronté à un « Lizzie » qui la bloque… Elle avait compris, maintenant c’était sûr, Lizzie n’allait pas pouvoir tenir la parole qu’elle s’était faite de ne rien dire… Amy aida sa fille à se relever et regarda Helena qui arborait un sourire fier et surtout triomphant. La future maman voulue demander de qui il s’agissait, mais se retint le souffle trop cours avec ce trop plein d’émotion… Les bébés jumelles donnèrent alors des coups de pieds à leur maman comme pour lui faire comprendre, mais celle-ci préféra faire entrer les jumelles du futurs puis se permis de demander à celle qu’elle avait déjà vu de lui expliquer ce qu’il était en train de se passer et surtout qui était cette jeune femme… Elle demanda même si c’était sa sœur… La pièce était vide mais après une formule tout revint comme dans le souvenir des filles et les yeux de Lizzie s’embuèrent un peu… Amélia s’assit alors sur le canapé et fit entendre à ses filles qu’elle attendait une explication, là c’était comme lorsqu’elles faisaient des bêtises à la première qui parlerait, mais comprenant que Lena ne dirait rien juste pour embêter sa sœur, celle-ci prit les devant et résumé la situation :

«Je m’appelle Elisabeth et voici Helena… Je pense que tu comprends donc qui nous sommes…»

Elle lança par la même occasion un regard glacial à sa sœur lui faisant bien comprendre qu’elles règleraient ça plus tard, il ne fallait surtout pas qu’elle en doute ou qu’elle l’oubli, car Lizzie avait une très bonne mémoire et était très rancunière !!

Pas le temps de se faire crier dessus pas sa jumelle, Lena était gagnante sur ce coup, elle avait délibérément haussé le ton pour que sa mère les entendes et sorte. La pauvre Lizzie, si seulement elle avait utilisé son pouvoir, enfin bon c’était bien pour la digne fille de son père, elle avait réussi ce qu’elle c’était fixé pour la journée. Les voilà donc devant leur mère, celle-ci avait apparemment déjà rencontré Lizzie, étrange pour quelqu’un ne voulant rien dire, mais elle n’avait pas l’air de lui avoir dit quelque chose… Ce n’est pas bien de mentir non plus ! Ensuite les beaux yeux de la démone se posèrent sur sa seconde fille et là il y eut comme un déclic qui fit encore plus sourire la fillette. Elle était tellement contente de la voir, maintenant ses deux parents sauront qui elle est et peut-être pourra t’elle vivre comme avant… Avant le drame…

«Salut!»

Elle fit un signe à sa mère, toujours le sourire au lèvre, elle voulait réellement que sa sœur fasse tout le travail car elle avait déjà vu comment il avait été compliqué de tout faire comprendre à son père, alors un peu de partage des tâches, elle déléguait celle-ci à Lizzie, point ! Une fois à l’intérieur la demi Kat Jit se rendit compte que la pièce était en position entraînement, levant un sourcil elle demanda :

«Un entraînement à 4 mois! C’est peut-être pas le top…»

Puis elle continua à avancer comme si de rien été et surtout comme si elle était chez elle (ce qui était le cas dans un sens). C’est alors qu’elle entendit sa sœur répondre aux nombreuses interrogations de leur mère. Son sourire toujours présent, elle fit un bond d’environ 2 mètre pour atterir lové sur le canapé, comme un chat aurait pu le faire et pencha la tête sur le côté un sourcil levé pour observer la réaction de celle lui ayant offert la vie…

La brunette n’osait même plus regarder sa sœur de peur de lui lancer un regard proche de la haine. Elle s’était pourtant promis de ne pas révéler leur identité à leur mère et cette peste de Lena avait poussé le bouchon… Maintenant au moins c’était fait, mais elle ne l’emporterait pas au paradis ça c’était sûr et certain !! La belle future maman avait tout compris, elle prononça de nouveau les prénoms de ses filles et ferma les yeux, elle devait certainement penser que cela ne pouvait pas être réel et pourtant si, c’était bel et bien réel et les jumelles étaient belle et bien présente dans l’agence juste devant elle. Elle remarqua aussitôt que la plus sauvage tenait bien de son père pour sa façon d’être directe et surtout souple pour ce qu’elle venait de faire en montant sur le canapé. Lizzie siffla alors :

«Oh oui, une vrai bête… Comme Deimos…»

Amélia rétorqua ensuite à Helena qu’il fallait bien qu’elle reste en forme et sous-entendit donc qu’être enceinte n’était pas une maladie… La brunette était d’accord, mais il fallait quand même faire plus attention, il ne fallait surtout pas qu’elle perde ses enfants !!! C’est alors que des larmes coulèrent le long des joues de la future maman lorsqu’elle annonça à Elisabeth qu’elle avait hérité de sa sagesse, souriant la fillette fit oui de la tête, elle ne pouvait que confirmer, elle était un mélange de ses deux parents mais avait le caractère sage et combatif de sa mère, tout dans la stratégie ! Elle demanda ensuite, toujours à la même fille pourquoi elle ne lui avait rien dit, elle devait certainement penser à la fois où elles s’étaient croisées à la plage… Elle rajouta qu’elle aimerait savoir pourquoi elles étaient revenus, elle voulait savoir ce qu’il c’était passé. Serrant les dents et restant toujours à une bonne distance Lizzie répondit :

«Je ne pouvais pas, je me l’étais interdit. Ce que nous venons faire et trop grand pour que l’on vous mette au courant. Je suis désolé.»

Elle baissa alors la tête pour regarder le sol, si sa mère lui faisait les mêmes yeux que d’habitude elle serait obligée de lui répondre et elle ne le voulait pas, il ne fallait pas qu’elle le sache, cela la tuerait…

Amélia était aux anges et la petite fille aussi, elle pouvait enfin être proche de sa maman et c’était super, son père n’aurait donc plus à mentir ! Lorsqu’elle remarqua qu’elle avait hérité de son père sa souplesse et le fait qu’elle soit directe elle sourit mais n’eut pas le temps de répondre que déjà sa sœur faisait une remarque désobligeante sur elle et son côté bestial ; Un grondement roque sortit de la gorge de Lena qui se rapprocha de sa mère pour se blottir réellement contre elle sans dire un mot. Quand sa mère lui affirma qu’elle devait garder la forme la brunette ricana et lui dit tout en la fixant dans les yeux le dos sur le canapé :

«Et si tu fais une fausse couche, on disparaît… Tu es sûre que la forme est ce que tu désires ?»

Elle ne s’était pas trompée lorsqu’elle avait dit que sa fille était directe, elle en était presque cynique parfois et cela pouvait même blesser, mais bon elle s’y ferait avec le temps, elle s’était bien habituée à Deimos !!! La future maman se mit à pleurer lorsqu’elle avoua à sa seconde fille qu’elle avait sa sagesse, ne voulant pas jouer le même jeu que sa sœur, Lena se contenta de ricaner avant que sa mère ne leur demande pourquoi elles était là. Comme toujours, Lizzie contourna la question et là c’était trop demander à la jeune féline qui se remit en position assise et dit tout en fixant sa sœur qui regardait elle le sol :

«Nous sommes là pour toi et Papa, dans le futur il ne reste que nous. Ne cherche pas je n’en dirais pas plus, alors maintenant soit on peut être un semblant de famille normale au détail près que Lizzie et moi venons du futur, soit on se cachera et ni toi ni papa ne pourrons nous voir avant que nous repartions.»

Encore une fois elle avait été très franche, mais c’est ce qu’il fallait pour que leur mère comprenne. Si on ne laissait qu’une chose en suspend alors elle en profiterait, mais là les choses étaient claires et le choix devait être fait, pas dans cent ans, mais maintenant, une seule et unique chance, espérons seulement qu’Amy la saisisse…

La situation échappait complètement à la jeune Elisabeth. Elle n’avait pas du tout prévu qu’elle verrait sa mère, non ce n’était pas normal, il ne le fallait pas, elles risquaient gros et tout ceci à cause de cette peste d’Helena ! Elle voulait toujours foncer dans le tas, mais ne réfléchissait pas, et ensuite c’était à Lizzie de tout récupérer. Serrant les dents lorsque sa sœur fit une remontrance à sa mère, elle ne dit rien. La jeune maman des jumelles rétorqua à celle-ci qu’elle n’était pas en sucre et qu’elle comptait bien les revoir. Mais là ce fut la seconde qui réagit en disant :

«Non maman, nous ne pourrons pas revenir.»

Elle pouvait déjà prédire que sa sœur allait la contredire comme elle le faisait tout le temps mais sa mère intervint en premier en disant qu’elle comprenait ses filles mais que cela pouvait autant bénéfique que maléfique le fait qu’elles aient donnés leur identités. En effet, car maintenant qu’elle savait qui elles étaient, elle allait pouvoir les aider. Bouillant intérieurement Lizzie dit d’un ton sec et froid qui lui ressemblait bien :

«NON! Tu es enceinte, nous n’avons besoin n’y de toi n’y de Deimos!»

Là s’en était trop, elle en voulait tellement à sa sœur, elle ne pouvait pas rester ici. Lançant un regard plus que noir à celle-ci toujours lové dans le canapé elle regarda ensuite sa mère d’un air triste et disparut… Elle ne pouvait plus rester ici, c’était trop pour elle, elle viendrait la voir certainement un autre jour…

La jeune brunette s’attendait à cette réaction de la part de sa sœur, mais elle ne comptait pas la laisser tout gâcher ! Elle était si contente d’être proche de sa mère, comme avant, comme dans le futur quand tout allé bien. Elle se rapprocha alors de celle-ci pour se frotter contre elle en ronronnant tout en regardant du coin de l’œil sa sœur. Elle se redressa pour dire en regardant dans les yeux Amélia :

«Moi je reviendrais maman.»

Une rivalité entre les jumelles qui avait toujours était présente mais qui se voyait réellement de plus en plus. Au moins elles ne se disputaient pas pour Deimos puisque seule Helena était proche de lui. Ce n’était pas que Lizzie ne l’aimait pas mais elle avait surtout peur de lui et peur de devenir un jour le monstre qu’il était et que sa sœur pouvait être quelque fois. Une physique et l’autre mentale, élevé ainsi et elles mourront certainement ainsi. La future maman était prête à faire des sacrifice, elle ne voulait surtout pas perdre ses filles, enfin perdre celles venant du futur, malheureusement c’était déjà trop tard. Lizzie ne supportant pas la situation décida de s’éclipser tout en accusant sa sœur des yeux. Celle-ci leva les sien au ciel et dit à sa mère maintenant qu’elles n’étaient que toutes les deux :

«Excuse là, c’est moi le monstre mais elle, elle est plutôt solitaire. Je suis là moi, maman.»

Elle se fondit dans les bras de sa mère voulant bien lui montrer qu’elle allait bien rester près d’elle. Si seulement son père était là, il pourrait lui expliquer que tout allait bien se passer et surtout qu’elle n’était pour rien dans le comportement de Lizzie, elle était comme ça et l’avait toujours été ce n’était pas parce qu’elle était venu dans le présent que tout allait s’arrêter et changer…

Sa mère lui caressait le dos c’était un vrai plaisir, elle avait l’impression que tout était redevenu normal, sauf qu’Amy avait un plus gros ventre. Alors qu’elle se lovait de plus en plus contre sa maman comme si elle voulait se fondre en elle, la belle brune demanda où vivait les deux jeunes filles et surtout si leur père était au courant de leur venue du futur. C’était là qu’Helena allait certainement se faire crier dessus car elle était d’abord allait voir son père, mais bon il fallait que sa mère comprenne qu’elle ne voulait pas trop la choquer pour éviter la fausse couche qui provoquerait la disparition des sœurs. Elle se rassit normalement et dit alors d’une voix très sérieuse :

« Je ne sais pas où vit Lizzie, moi je vis partout et nulle part… Papa sait pour moi, il n’a pas encore vue Liz et elle ne veut pas le voir… Mais c’est une autre histoire. Et si papa ne t’a rien dit c’est parce que je lui ai dit que je viendrais te voir moi-même !.»

Elle lui sourit tout en ponctuant son monologue de regard vers le ciel et de mouvement avec les mains comme une véritable petite italienne… Certainement les restes des générations de sa mère… Etant apparemment perdue, la mère des jeunes filles regarda la seule qu’il restait dans la pièce, Helena et lui demanda pourquoi elle disait qu’elle était un monstre. Elle prétexta qu’elle n’était pas un monstre, comme si elle était en train de lui crier dessus, mais elle ne pouvait pas comprendre. Baissant les yeux et la tête elle regarda le sol en répondant :

« Je tiens de papa, beaucoup même… Donc je suis un monstre… Mais ça c’est Lizzie qui pourra le mieux te l’expliquer… Je n’aime pas trop m’attarder sur le sujet, excuse moi je sais que ça doit être bizarre, on est venue mais on peut rien dire… Je suis désolé maman.»

Elle était réellement et sincèrement désolée, mais sa sœur lui répétait tellement qu’elle était un monstre, qu’elle avait commencé à se faire ç l’idée. Et puis elle ne voulait pas expliquer à sa mère que lorsqu’elle s’énervait elle pouvait devenir aussi dangereuse que son père, ce n’était pas du tout le moment de le lui dire… Deimos était au courant c’était déjà un grand pas, il l’avais simplement sûr en le voyant, mais jamais, enfin tant qu’elle n’avait pas accouché, la jeune femme ne montrerais sa semi transformation à sa mère…

Amélia avait peur, mais pourquoi ? Qu’avait pu dire sa fille qui la mettait dans un tel état ? Elle avait les yeux grands ouverts, les mains tremblantes et surtout elle ne disait plus rien. Soudain elle avoua à sa petite fille que celle-ci avait bien fait de venir la voir, et oui car si jamais il était arrivé malheur elle s’en serait toujours voulu de ne pas être venu à temps. Sur ce point sa mère avait raison et c’était pour ça qu’elle était fière de penser différemment de sa sœur jumelle qui ne voulait pas venir voir leurs parents dans le présent qui pour elle était le passé.

« Merci maman, tu penses comme moi.»

La belle italienne demanda alors à sa fille si elle pensait réellement que son père était un monstre insistant sur le fait que s’il l’était vraiment leur mère ne l’aurait pas épousé… Et pourtant, elle l’avait fait, tout en sachant qu’il était un monstre et que du jour au lendemain il aurait pu la tuer sans même s’en rendre compte et ne réaliser son geste qu’une fois l’acte déjà accomplit. Baissant les yeux Helena ne releva pas la remarque de sa mère, mais celle-ci continua lui disant qu’elle savait qu’elle était une Kat Jit comme son père et qu’elle devait donc se transformer en félin comme lui. Souriant elle fit simplement oui de la tête pour féliciter sa mère d’avoir comprit se détail même si ce n’était pas totalement la vérité. Elle était une moitié des origines de son père et ne pouvait prendre qu’une apparence partielle, mais celle-ci était quand même monstrueuse et changeait complètement sa façon de penser le temps qu’elle la prenait. Pour finir Amélia demanda à sa fille pourquoi elle prenait un air aussi grave, elle lui demanda si elle était comme son père à multiple personnalité incontrôlable. Rigolant de bon cœur la petite brunette répondit alors :

« Non maman, je ne suis pas comme papa, c’est différent. Lorsque je me transforme je perds toute notion de bien ou de mal… Je deviens une sorte de… Monstre… Même Lizzie, alors que nous sommes très proche, a peur de moi. Je suis une bête de guerre, comme peu l’être papa certaine fois… Je suis désolé maman… »

Elle ne savait pas quoi dire de plus, elle était tellement désolé d’être un petit monstre au sens propre du terme, elle luttait, mais c’était comme l’autre jour lorsqu’elle c’était battu au côté de son père, rien ni personne n’aurait pu l’arrêter, elle était faite pour tuer et l’enseignement ainsi que les idéaux de Deimos n’avait rien arrangés…